Traduction

Publié le par Antoine


 

Cliquez sur ces documents pour avoir la correction orale des textes italiens à traduire en français.


Pour la trad.orale 2:






ASTERIX













pour la trad. orale 3:


voici la correction de "Il buio oltre Dakar":








Pour la trad.écrite 3, voici la correction de "RETOUR AU PAYS":

Il y a une raison si je suis revenu dans ce village, ici et non pas à Canelli, a Barbaresco ou bien à Alba.
Je ne suis pas né ici, c'est presque certain, où je suis né, je l'ignore; Il n'y a ici ni maison ni lopin de terre ni tombe dont je puisse dire "voilà ce que j'étais avant de naître. J'ignore si je viens  de la colline, de la vallée, des bois ou d'une maison à balcons.
La jeune femme qui m'a abandonné sur les marches de la cathédrale d'Alba, ne venait peut-être même pas de la campagne, peut-être était-elle la fille des propriétaires d'un palais, ou bien deux pauvres femmes de Monticello, de Neive ou pourquoi pas de Cravanzana m'y ont porté dans un panier à vendanges.
Qui peut dire de quel sang je suis fait? j'ai suffisamment parcouru le monde pour savoir que tous les sangs se valent vraiment, mais c'est pour cette raison que l'on se lasse et que l'on essaye de s'enraciner, de se faire terre et pays, afin que son propre sang vaille et dure un peu plus qu'un simple cycle de saisons.

Si j'ai grandi dans ce village, C'est à la mère Virgilia et au père Padrino que je dois dire merci. Des gens qui ne sont plus là désormais, même s'ils ne m'ont accueilli et élévé que parce que l'hôpital d'Alessandria leur payait le mois.
Dans ces collines, il ya 40 ans, on trouvait de pauvres diables qui pour voir un écu d'argent étaient prêts à prendre en charge un batard de l'hôpital en plus des enfants qu'ils avaient déjà.
Certains prenaient une enfant pour s'en faire ensuite une petite bonne et mieux la comander. La mère Virgilia me choisit car des filles elle en avait déjà deux et parce que lorsque je serais plus grand ils espéraient s'installer dans une grande ferme pour travailler tous et vivre paisiblement. 

Cesare Pavese. "la luna e i falò"







je retrouvais les visions de cette banlieue dont on aurait pas dit qu'elle était celle de Rome.

Des façades ont survécu à des constructions disparues, des cours et des arcades flottent dans le vide, des portes murées évoquent des chambres secrètes alors que derrière c'est le néant.
Tout est submergé ou comme surgi au hasard dans la campagne désolée.
Une lumière oblique tombait des nuages violacés.

En me rendant chez Maria, j'avais toujours éprouvé la sensation qu'elle habitait au milieu des restes d'une ile, semblable à sa Mykonos, qui avait supplanté comme par enchantement naturel les ramifications de la capitale. 

J'entendrais bientot la musique qui provenait habituellement de ses fenetres, signalant sa maison cachée par une rangée d'arbres.
La musique est arrivée et je l'ai reconnue. C'était le "concerto grande" pour instruments obligés de Boccherini, une symphonie qu'elle considérait comme l'une de ses préférées. Elle m'en illustrait l'allegro avec ces trois thèmes: le premier ascendant, confiés aux instruments à vent sonnait comme une fanfare majestueuse, le second en UT mineur, romantique et sinueux, annoncé par les cordes et le troisième en UT majeur, rempli d'allegresse, mais riche de variations capricieuses.

"L'onde de Boccherini parle pour moi" affirmait-elle avec sa passion pour les analogies.
Je pensais : "tout se tient".
A commencer par ses recherches, historiques et philologiques, sur les mythes du monde Grec. Ces memes recherches qui lui auraient assuré une solide réputation académique si elle n'avait point vécu en risquant son succès personnel pour le seul gout du jeu.
Elle me répétait que la grande leçon de la civilisation grecque est que l'art s'épanouit mystérieusement dans l'opulence et dans la misère, dans la liberté et dans l'esclavage. Selon elle, moi j'étais un artiste. Et tel j'étais resté, justement, dans les conditions les plus diverses. Elle avait cru en moi, me poussant à croire en moi-meme. Grace à son caractère exhubérant et exentrique elle avait éveillé en moi mon coté anarchiste rejetant toute règle.

Alberto Bevilacqua. La donna delle meraviglie








La maison des oliviers.


La maison des soeurs Famularo était à la campagne, au milieu d'un terrain plat qui, la journée, devait être inondé de soleil. Basse et carrée, peinte d'un rose tirant sur le rouge brique elle ne laissait que peu de place aux futilités de la décoration. Pas de fleurs aux fenêtres, rien que l'éclat blac des rideaux fraîchement lavés qui contredisait la peinture craquelée des volets verts ( le vert craquelé des volets).
A côté de la porte d'entrée, une tête de lion en pierre crachait un jet d'eau (un filet d'eau) dans une vasque de marbre jauni. L'air était saturé d'odeurs; la senteur épicée et intense de l'origan sauvage, les fragrances du basilic et de la menthe, fraîches et pénétrantes.
Mais c'est l'essence douce du jasmin qui prédominait, des taches (giclées, touches) blanches de floraison sur les murs délabrés entourant la propriété. Et puis il y avait les explosions de figuier d'Inde, aux raquettes turgessantes et charnues, de petits palmiers, des myrtes et des arbousiers, tentacules de maquis méditérannéen (garrigue) qui s'était audacieusement aventuré(e) jusque là.
Une femme l'attendait sur le pas de la porte, grande, brune, l'allure d'une statue ( statuaire). Ni jeune ni vieille. Les vêtements sombres qu'elle portait faisaient penser à des deuils récents mais ne mortifiaient aucunement (un) son élégance innée (un) son charme antique de Madonne noire (vierge noire).
Elle ne bougea point en la voyant arriver, ni n'esquissa le moindre (geste de) salut. Elle avait l'air indifférent et semblait attendre quelque chose. Quoi? il n'était pas donné de le savoir. Peut-être que la nouvelle venue arrête de regarder autour d'elle.


Manuela Stefani. La casa degli ulivi.  

Publié dans Je traduis

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